Pour pallier quelques difficultés et uniformiser le droit associatif québécois avec celui du reste du Canada et des États-Unis, le ministère des Finances a présenté un projet de réforme qui bouleversait les bases du fonctionnement du mouvement associatif québécois. Malgré les modifications apportées par le ministère au projet de réforme présenté en 2005 par le Registraire des entreprises, le projet de réforme ne répondait pas adéquatement aux demandes faites par les associations à but non lucratif depuis de nombreuses années. Ces demandes allaient dans le sens de consolider la vie associative et démocratique et d’assurer la protection du public et de l’engagement bénévole des membres du conseil d’administration. Fondamentalement, le mouvement associatif revendique une réforme du cadre juridique respectueuse des valeurs qui sont au cœur de son développement et qui le distinguent des associations à but lucratif. Les propositions du ministère des Finances introduisaient une logique de privatisation dans un secteur qui fait plutôt appel à la volonté citoyenne d’améliorer notre société. Le projet, dans son ensemble, réduisait les espaces démocratiques et citoyens que sont actuellement les OBNL.

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